Galaxie Exploration Histoire Géo Art Physique-Chimie SVT Techno

Exploration

Mars Rover Curiosity

Le Rover Curiosity est un explorateur de l'environnement martien. Il a parcouru les pentes du mont Sharp qui culmine à 5500 mètres d'altitude, au cœur du cratère Gale, aussi appelé Aeolis Mons.
Pour l'acheminer, une sonde spatiale lancée le 26 novembre 2011 par une fusée Atlas V, s'est posée sur Mars le 6 août 2012.

Astéroïdes

Les astéroïdes sont les témoins de la formation du Système solaire à partir du nuage de gaz originel. Leur composition est pratiquement inchangée depuis leur création, contrairement à celle des autres corps du Système solaire comme les planètes. Il se pourrait également que les astéroïdes porteurs de molécules organiques et d'acides aminés aient joué un rôle décisif dans l'apparition de la vie sur la Terre, en réensemençant sa surface stérilisée par le grand bombardement tardif.

Itokawa

L'astéroïde Itokawa a été découvert le 26 septembre 1998 par un téléscope du programme LINEAR (Lincoln Near-Earth Asteroid Research). Il a été nommé en l'honneur de Hideo Itokawa, considéré comme le père de l'astronautique japonaise.
La sonde spatiale « Faucon pèlerin » ou Hayabusa en japonais a été lancée le 9 mai 2003 par l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA). L'atterrissage sur l'astéroïde Itokawa, le 19 novembre 2005, n'a pas été concluant et n'a pas permis de ramener un échantillon significatif du sol, mais seulement quelques poussières.
La sonde effectue son retour sur Terre le 13 juin 2010. Après avoir largué sa capsule d'échantillons, elle fait sa rentrée dans l'atmosphère et se désintégre. Cette mission a confirmé la capacité des moteurs ioniques à assurer la propulsion d'engins d'exploration.

Par Toutatis

Toutatis est un astéroïde géocroiseur de type Apollon découvert le 4 janvier 1989 par l'astronome français Christian Pollas avec le télescope de Schmidt d'un Centre de recherches en géodynamique et astrométrie des Alpes-Maritimes. Après avoir exploré la Lune, la sonde chinoise « Chang'e 2 » a modifié sa trajectoire pour rencontrer Toutatis le 13 décembre 2012 et le photographier.

Bénou

L'astéroïde Bénou, découvert en 1999, a un diamètre d'environ 500 mètres. Il décrit une orbite de 1,2 années autour du Soleil. C'est un astéroïde de la famille Apollon, c'est-à-dire qu'il fait partie d'une classe d'astéroïdes dont l'orbite, à son périgée coupe celle de la Terre ou s'en approche de très près, et à son apogée, est beaucoup plus éloignée du Soleil. Il s'agit donc d'un objet géocroiseur, qui a une probabilité faible de percuter la Terre dans les siècles à venir.


Divinité Bénou

Pyramidion

Bénou, dans la mythologie égyptienne, est l'oiseau représentant l'âme – le bâ – de Rê qui le précède dans la barque solaire. Comme Rê, l'oiseau Bénou était adoré à Héliopolis où on le trouve également lié à Atoum, le dieu du soleil couchant. Le livre des morts dit : « Je suis l'Oiseau Bénou, l'Âme de Rê, le Guide des Dieux vers la Douât ».

Selon le mythe, le Bénou s'était créé de lui-même à partir d'un feu consumant l'un des arbres situés dans une des enceintes du temple de Rê. D'après une autre version, il avait jailli du cœur même d'Osiris. Il vivait sur la pierre benben ou sur le saule sacré d'Héliopolis. Le mythe le plus répandu fait du Bénou un oiseau mystérieux, qui n'apparaît aux hommes que tous les cinq cents ans à Héliopolis à l'occasion de sa mort et de sa résurrection qui marque ainsi le cycle du temps.

Pour les Grecs, il devint le Phénix (phoinix) dont le nom vient peut-être du verbe égyptien « wbn » qui signifie « briller », « étinceler » et « naître » concernant le Soleil.

Durant l'Ancien Empire, le Bénou était représenté sous l'apparence d'une bergeronnette printanière couronnée de l'Atef - coiffure d'Osiris - ou du disque solaire. À partir du Nouvel Empire, il prit l'apparence d'un héron cendré, parfois d'un héron pourpré.

La navette Atlantis est une navette spatiale appartenant à la NASA. Elle fut la quatrième navette opérationnelle construite, et la dernière à voler, après les destructions de Challenger (1986) et de Columbia (2003) et la mise en arrêt des navettes Discovery et Endeavour.

Atlantis effectua sa mission inaugurale le 3 octobre 1985, un des cinq vols au cours desquels elle a mené des activités militaires secrètes. En 1989, Atlantis déploya deux sondes spatiales, Magellan et Galileo, et en 1991, elle lança le Compton Gamma-Ray Observatory.

À partir de 1995, Atlantis a réalisé sept vols directs vers la station spatiale soviétique Mir. Lors du second vol vers Mir, elle a apporté un module d’arrimage qui a permis des échanges d'astronautes lors des vols suivants.

De novembre 1997 à juillet 1999, Atlantis a été l’objet d’une opération de remise à niveau. Ensuite, elle a effectué de nombreux vols pour permettre l’assemblage de la Station spatiale internationale.

Pour son 33ième et dernier vol de retour de l'espace, la navette Atlantis s'est posée sans encombre en Floride, sur la piste du Centre spatial Kennedy, le 21 juillet 2011. Cette mission a mis fin à trois décennies de vols des navettes spatiales américaines.

Mission OSIRIS-REx

Contexte

OSIRIS-REx est une mission de la NASA, programmée pour étudier l'astéroïde Bénou et ramener un échantillon de sol sur Terre, en vue d'une analyse approfondie. La sonde spatiale a été lancée le 8 septembre 2016 par une fusée Atlas V. Elle a collecté sur place, avec ses instruments (caméras, spectromètre, altimètre), des données qui permettront d'améliorer nos connaissances sur le processus de formation du Système solaire.

La sonde spatiale doit se placer en orbite autour de l'astéroïde Bénou en 2018, prélever un échantillon de régolithe en 2020, et le ramener sur Terre en septembre 2023.



Objectifs de la mission OSIRIS-REx

- Ramener sur Terre un échantillon de régolithe de l'astéroïde Bénou, pour en étudier la nature, la genèse et déterminer ses composants minéraux et organiques.
- Établir une carte des caractéristiques générales, chimiques et minéralogiques d'un astéroïde primitif pour reconstituer son histoire géologique et son évolution.
- Caractériser la texture, la morphologie, les composants et les propriétés spectrales du régolithe du site sur lequel l'échantillon est prélevé.
- Mesurer l'effet Yarkovsky : l'orbite des objets de faible masse est influencée par une force non gravitationnelle qui résulte de la restitution sous forme de rayonnement infrarouge de l'énergie solaire absorbée par la surface du petit corps céleste.


Instruments scientifiques

L'ensemble OCAMS (OSIRIS-REx Camera Suite) est constitué de trois caméras qui doivent cartographier l'astéroïde, réaliser des photos en haute résolution, documenter le site retenu pour le prélèvement et le filmer.

L'altimètre laser OLA (OSIRIS-REx Laser Altimeter), développé en coopération avec l'Agence spatiale canadienne, doit fournir des données détaillées sur la topographie de l'astéroïde, avec une précision inégalée.

Le spectromètre imageur OVIRS (OSIRIS-REx Visible and IR Spectrometer), qui fonctionne en lumière visible et infrarouge (0,4–4,3 μm), est chargé d'établir une carte spectrale générale des minéraux et des molécules organiques.

Le spectromètre infrarouge OTES (OSIRIS-REx Thermal Emission Spectrometer), qui fonctionne dans les longueurs d'ondes 4–50 microns, doit dresser des cartes spectrales locales et globales permettant de déterminer l'abondance en silicates, carbonates, sulfates, phosphates, oxydes et hydroxydes.

Le spectromètre imageur à rayons X REXIS (Regolith X-ray Imaging Spectrometer) est chargé de déterminer l'abondance en éléments chimiques, grâce à l'analyse des rayons X mous (0,3–7,5 KeV) générés par la surface bombardée par le vent solaire et les rayons X produits par le Soleil.



Diagramme de la sonde spatiale OSIRIS-REx : A capsule échantillon SRC ; B système de prélèvement TAGSAM ; C Structure dérivée de celle de MRO ; D Panneaux solaire de 8,5 m² ; E antenne grand gain de 2 mètres de diamètre ; f Moteurs-fusées de 200 N. de poussée ; g viseurs d'étoiles ; h antenne moyen gain ; i articulation des panneaux solaires avec deux degrés de liberté ; j antenne faible gain ; k réservoir d'hélium ; 1 Lidar ; 2 altimètre OLA ; 3 caméras OCAMS ; 4 spectromètre OTES ; 5 spectromètre infrarouge OVIRS

Diagramme de la sonde spatiale OSIRIS-REx : A > capsule échantillon SRC
Avant de rentrer dans l'atmosphère terrestre où elle se désintègre, la sonde largue la capsule avec les prélèvements de régolithe de l'astéroïde.

OSIRIS-REx : Asteroid sample return mission
The sample return capsule will separate from the spacecraft and enter the Earth’s atmosphere. The capsule containing the sample will be collected at the Utah Test and Training Range.