Dans le bouddhisme vajrayāna, il existe différentes formes de mandala,
structure complexe peinte ou sculptée en ronde bosse utilisée pour la
progression initiatique, ou bien encore diagramme fait de sable coloré.
En sixième, un élève saura facilement manipuler le spot et les flèches
et montrer ainsi une information sur un exercice ou sur un support de cours
vidéoprojeté.
En cinquième, les collégiens maîtrisent déjà tous les outils de GRYFFON pour
découvrir pas à pas l'information, détourer un contenu, masquer et démasquer
du texte ou de l'image ...
Pour le professeur, GRYFFON présente l'avantage d'être immédiatement
opérationnel et fluide dans l'utilisation du vidéoprojecteur. Il met en scène
son cours et peut confier des tâches d'éxécution aux élèves avec GRYFFON aussi
naturellement qu'avec un feutre.
Avec GRYFFON LIGHT, l'utilisateur agit à la volée sur une capture d'écran.
Tous les effets qu'il utilise (spot, stabilo, flèche ...) vont disparaître
lors d'une nouvelle capture d'écran.
Avec GRYFFON SHOW, un diaporama permet de conserver les captures d'écran et
ainsi masquer et démasquer à la demande les informations principales.
L'utilisateur peut donc préparer son scénario à l'avance et l'enregistrer.
Dans une version « Expert » GRYFFON SHOW est aussi un générateur
de jeux d'une créativité exceptionelle. L'ambition de GRYFFON est d'être
l'outil universel de la pédagogie scolaire.
La capture d'écran rend très facile la prise en main des supports
vidéoprojetés et le show peut démarrer au doigt et à l'oeil. L'attention
est toujours juste et la parole est toujours juste. C'est un chemin de
connaissance simple et clair qui est produit sans efforts. C'est la voie
du « simplement montrer ».
Avec GRYFFON, nul besoin d'être informaticien, artiste ou écrivain.
De nombreux supports numériques sont disponibles ; actualités, arts,
documentation scolaire et technique. Créez vos scénarios avec quelques
outils universels d'une simplicité biblique ; le spot, l'éponge, la flèche,
le stabylo et l'encadré.
Cette journée de juillet 2019 commença de bonne heure. Heiji, Yukimi, Sophie et moi avons pris un train à la gare de Honjō dans la préfecture de Saitama pour nous rendre à Mitaka en passant par Tokyo. Yukimi avait acheté à l'avance pour une date convenue des billets pour le Musée Ghibli. Celà en valait la chandelle et après la visite nous allâmes dans un restaurant et retournâmes ensuite à Tokyo.
Sophie avait trouvé sur internet l'adresse d'une boutique de mode pour les « jeunes » à Harajuku. Yukimi connaissait bien le quartier où elle avait autrefois travaillé, et ce fût une belle balade mais un programme un peu chargé pour une seule journée.
Le Musée d'art Ghibli, consacré au studio Ghibli, est situé dans la ville de Mitaka dans la banlieue ouest de Tokyo. À l’entrée, les visiteurs sont accueillis par la célèbre créature Totoro. On peut emprunter un escalier central en colimaçon pour accéder aux étages. Les pièces du Musée nous plongent dans une ambiance créative et artistique avec des croquis, des peintures et des notes. Dans ce parcours-découverte on retrouve les personnages et l'atmosphère familière des films d'animation. En sous-sol, un cinéma, appelé « Saturn Theater », diffuse des courts-métrages inédits. La boutique de souvenirs « Mamma Aiuto » fait aussi le bonheur des visiteurs. Un tour sur la terrasse s'impose pour admirer un cube extraordinaire et le robot géant du « Château dans le Ciel ».
Le Studio Ghibli est un studio d'animation japonais fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata en 1985. Le nom du studio, choisi par Hayao Miyazaki, grand amateur d'aviation, provient du nom d'un avion de reconnaissance italien pendant la Seconde Guerre mondiale, le Caproni Ca.309 Ghibli3.
À notre arrivée à Fukui, la pluie tombait à grosses gouttes. L'office du tourisme
se trouve à la sortie de la gare dans un petit bâtiment circulaire. Une employée
réserva un hôtel à ma demande, me remis un plan et m'expliqua le chemin à prendre.
Elle m'indiqua aussi où se trouvait le bus qui fait la navette avec le temple du
Eiheiji et me donna une fiche horaire.
Sophie et moi étions sans parapluie, alors nous prîmes un taxi pour nous rendre à
l'hôtel Fujita tout proche. Le temps de laisser les bagages dans la chambre et de
déplier les prospectus, nous repartîmes à la gare à nouveau en taxi. Cela nous permit
d'acheter un bento et de manger sur le pouce en attendant le bus. Nous fîmes aussi
l'acquisition de deux parapluies bon marché dans un « convenient store ».
Bientôt le bus arriva et nous étions les deux seuls passagers à bord. Après avoir
traversé les faubourgs de la ville, le chauffeur s'engagea dans la campagne et roula
quelque temps. Puis nous commençames à grimper le long d'une route où les arbres et
les fleurs enveloppent peu à peu les visiteurs dans un écrin naturel, laissant derrière
nous la civilisation urbaine.
Parvenus à destination, le bus nous déposa devant une boutique à l'entrée du village.
A l'arrivée, comme au départ, nous étions seuls. En remontant la rue principale vers
le temple de la paix éternelle (Eiheiji), nulle activité n'était visible dans les quelques
commerces ouverts. Il régnait comme une impression de western dans « Gunfight at
the O.K. Corral ».
Le temple Eiheiji, fondé par Dōgen Zenji est l'un des deux temples principaux
(Daihonzan) de la secte zen Sōtō. En 1244, le maître et quelques-uns de ses
disciples se rendirent dans la province d'Echizen pour édifier un monastère.
Yoshishige Hatano, seigneur d'un clan guerrier, et fervent disciple laïc de
Dōgen, offrit un domaine et son aide pour l'édification du monastère. La province
d'Echizen est devenue la région de Fukui suite à la réforme territoriale
d'inspiration française du début de l'ère Meiji.
Le monastère construit à flanc de colline est une structure en bois agencée
comme un cloître à niveau. La visite s'effectue en chaussons le long des coursives
qui bordent le jardin intérieur. Deux corridors parallèles mènent, de part et
d'autre des terrasses centrales, à la partie supérieure, en gravissant une pente
inclinée. La galerie couverte d'où on domine le jardin offre une vue plongeante
sur cette organisation minérale, végétale et aquatique typiquement japonaise.
Un monde en ascension avec un bassin, un pont, un escalier central, des pierres
moussues et des arbres aux formes suggestives. Le point de vue s'étend aussi à
l'horizon par delà les toits du temple jusqu'aux forêts de cryptomères environnantes.
La galerie en surplomb mène à la salle du dharma (Hatto) dans laquelle se retrouvent
les moines pour leurs rites quotidiens. La journée était déjà bien avancée mais la
lumière restait étale, la pluie avait cessé. Sophie et moi déambulions avec quelques
visiteurs quand une cloche sonna un signal de rassemblement. Un moine de haute taille,
vêtu de noir nous invita à une cérémonie qui allait durer vingt minutes. Nous franchîmes
l'entrée de la vaste salle et nous nous accroupîmes sur les tatamis du côté donnant sur
l'extérieur.
Alors, du fond de la salle, toute la congrégation des moines arriva dans l'ordre
et d'un pas mesuré, pour former un carré central divisé en deux groupes qui se
faisaient face. Le seul désordre dans cet alignement de costumes noirs était la
différence de taille. Quelques crânes lisses étaient juchés plus haut que d'autres.
Des discours furent prononcés, puis sous la conduite d'un moine supérieur, les litanies
commencèrent. C'est un spectacle des plus extraordinaires que d'entendre une chorale
immobile rythmer des vocalises dans un roulement continu de vibrations montantes et
descendantes perpétuées par des échos trainants. C'était une récitation collective
parfaitement coordonnée, accompagnée régulièrement de coups de gong. Cette grande
maitrise est le fruit d'une concentration et d'un entrainement exceptionnels. À la
fin de la cérémonie, le moine officiant nous invita à une prière devant l'autel où
brûlait de l'encens.
Le temple est comme un manoir suspendu dans le creux des mains d'un bouddha
géant. Au milieu du bassin dans le jardin central, on pourrait imaginer un lotus
invisible entouré par les lanternes de pierre qui ponctuent l'espace dans les cours
intérieures. Tout le temple n'est qu'un théâtre naturel pour la pensée et la
non-pensée. C'est le lieu idéal pour le « shikantaza », être simplement
assis.
Un pin aux
aiguilles vert clair, un reflet dans une citerne, le vert sombre des
montagnes moutonnantes où se lovent les toits incurvés du temple, voilà le décor
planté autour des salles de tatami, ouvertes sur l'horizon où le vide est le plein
et le plein est le vide. L'esprit sans effort entre en méditation, stoppée brusquement
par la vibration sonore d'un gong.
Le mercredi 10 juillet, par une belle matinée d'été, nous quittâmes l'hôtel Fujita avec nos
bagages. En traversant un parc et en longeant les douves du château, nous arrivâmes en 5 mn
en vue des dinosaures qui déambulaient en version picturale sur la façade blanche de la gare
de Fukui.
Plutôt que d'emprunter un train local et de longer la mer du Japon, j'optai pour un détour
à Kyōto à bord du Thunderbird Express. Ce choix confortable nous permit une escapade à la gare
de Kyōto, le temps d'acheter des bentos et de courir attraper un nouvel express à destination
de Maizuru.
Les trains rapides japonais, que ce soient des shinkansens ou des express, sont extrêmement
raffinés. Les sièges sont confortables, pratiques avec des tablettes frontales, et décorés de
tissus élégants aux couleurs harmonieuses. Le design intérieur utilise parfois des bois précieux
et l'esthétique se loge dans les détails de façon fonctionnelle.
Après avoir traversé une région montagneuse couverte de forêts, le train arriva à Maizuru en
début d'après-midi. Ce bourg a pris la dénomination de Port de Kyōto en raison de sa situation
sur la mer du Japon et de son appartenance administrative à la région de Kyōto.
Ayant déniché au rez de chaussée de la gare un petit office du tourisme, je m'extasiai devant
les trésors d'affiches, de brochures et les décorations pittoresques. Une employée de petite
taille m'ayant aperçu, s'enquit chaleureusement de mes projets. Rapidement et avec le sourire,
elle réserva une chambre au Grand Hôtel qui se trouve juste à la sortie de la gare. Elle nous
accompagna même jusqu'à la réception de l'hôtel pour déposer nos bagages, puis nous conduisit
dans l'aile de la gare destinée aux voyageurs en partance pour Amanohashidate.
Grâce à cette aide surprenante et dévouée, nous avions gagné un temps précieux qui nous permit
de prendre le train de 15h du Chemin de Fer « Kyōto Tango Tetsudō ». Un bateau de
croisière ayant débarqué des touristes au port, les wagons étaient bondés mais nous pûmes avoir
des places assises sur des longues banquettes, disposées en vis à vis dans la longueur du train.
Chapeaux, shorts, sacs à dos et baskets, les voyageurs étaient bigarrés et joyeux de faire une
excursion dans un endroit reculé et renommé pour sa beauté exceptionnelle. Le ciel était lumineux,
la chaleur agréable, et le train roulait en bord de mer entre le bleu des eaux et la nature verte
de la côte.
Nous sommes arrivés au Shikoku le samedi 13 juillet 2019 en provenance
d'Osaka. Nous avons voyagé en shinkansen de Shin-Osaka jusqu'à Okayama.
On a ensuite changé pour un express (Marine Liner), et après avoir traversé
la mer intérieure sur des ponts, nous sommes descendu à Sakaide, notre porte
d'entrée au Shikoku.
Le ciel était gris et il plut par intermittence toute l'après-midi. Les
goutelettes d'eau rafraichissaient l'atmosphère. Sophie eut l'idée d'aller
en train local à Utazu. Le but de ce voyage à quelques kilomètres de là
était un magasin Uniqlo découvert sur internet.
À ma grande surprise, la gare d'Utazu est située dans une sorte de banlieue
où les magasins sont loin du centre, sur le modèle des zones commerciales
accessibles en voiture. Nous avons marché sous la pluie, dans les flaques
d'eau, au milieu des parkings et des habitations pour parvenir à l'endroit
correct du magasin par géolocalisation. C'était une bonne idée car ce magasin
Uniqlo était spacieux et bien achalandé. On y trouva toutes sortes de vêtements
d'été, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. J'achetai une sorte de
bermuda japonais, de couleur indigo, à porter chez soi en tenue décontractée,
car c'est un vêtement adapté aux fortes chaleurs d'été. Grand bien m'en pris,
car de retour en France la canicule de juin continua de plus belle en juillet
et en août.
Ensuite, il a fallu retourner à la gare reprendre un train pour la localité
de Kamogawa où j'avais réservé une chambre d'hôte.
Il tombait une pluie fine dans un ciel laiteux en ce début d'après-midi d'été.
Sophie et moi commençâmes la longue ascension de l'escalier qui mène au sanctuaire
de Kotohira-gu. L'air était chaud et le pavé brillant séchait rapidement, aussitôt
les parapluies refermés. Néanmoins la prudence était de mise car les marches
restaient glissantes dans les sous-bois qui bordent les pentes de la colline.
À mi-chemin, nous passons sous un grand portail, pour arriver à l'entrée du pavillon de réception,
flanquée de deux lanternes géantes.
Ce bâtiment abrite de magnifiques peintures sur portes et cloisons réalisées par Maruyama Okyo (1733-1795).
Au fond du vestibule, un aigle d'or surgit d'un immense panneau et vous regarde farouchement.
Cette peinture à l'encre est attribuée à Mori Kansai (1814-1894). L'entrée est payante et les
visiteurs de ces trésors nationaux perchés sont plutôt rares.
Faisons le tour des salles principales. La salle des grues (Tsuru no Ma) était utilisée autrefois
comme salle d'attente. On y admire deux variétés de grues ; mazuru et tanchozuru. La salle des tigres
(Tora no Ma) était réservée aux officiels du sanctuaire. L'attitude et l'expression des tigres dans cette
jungle d'or nous plongent dans une atmosphère fantastique. Dans la salle des 7 sages (Shichi-ken no Ma),
les personnages sont enveloppés dans un brouillard qui pénètre un bosquet de bambous. La salle des
paysages de montagnes (Sansui no Ma) est suivie d'une salle haute (Jodan no Ma) et d'une salle basse
(Kadan no Ma) où se trouvent les chefs-d'oeuvres de Maruyama Okyo. C'est ici que se rendaient le Daimyo
et les personnes de haut rang lors de leurs visites à Kotohira.